CABRILLAC-LA VERNEDE
. 9e jour: mercredi 7 juin: de Cabrillac à Dourbies

Un peu torturé par le sommier, je démarre à 9h par une descente de 2km puis c'est l'assaut brutal de l'Aigoual. Ca devient moins abrupte par la suite  mais çà grimpe fort quand même. Au sommet les efforts sont récompensés, la vue est sans limite à 360°. Je visite rapidement l'expo de Météo France qui mériterait de s'y attarder mais pas assez de temps, il faut que je trouve à bouffer!!! La descente jusqu'à St Sauveur (15 km) est variée: large chemin, sentiers abruptes, pâturages. Ca fait 24h que je n'ai pas mangé et toujours pas âme qui vive. A St Sauveur le village est désert. Et là le miracle: je croise 4 randonneurs à qui je demande où il y a un commerce, ils m'invitent à leur pique-nique, ils en ont pour un régiment! Ah ces anciens, toujours peur de pas en avoir assez! Photo de famille, remerciements et me voilà reparti. La suite est un enchainement de chemins, sentiers et petites routes dans un paysage accidenté et très boisé mais toujours un désert démographique! Il fait chaud, J'arrive à Dourbies vidé pour la 1ere fois depuis le départ! Le patron du bar local "Chez Sylvie" qui gère le gite communal me dit: "on va vous remonter". Ce qui fut fait après un repas pantagruélique,  une bonne nuit dans un gite de super qualité et un excellent petit dej, le tout pour 25€ (pas assez cher mon fils!). Les 2 étapes à venir sont considérées difficiles par le guide Chamina, il fallait engranger des calories, c'est fait!

10e jour: jeudi 8 juin: de Dourbies à La Vernède

Départ de Dourbies à 9h, ventre plein et 2 sandwiches pour midi, de l'eau en quantité, je suis autonome pour la journée, plus de risques si je veux arriver au bout! Les 10 premiers km sont montants (400m de dénivelé), sur une petite route avec l'herbe au milieu, pas une voiture! Je les fais cool pour bien m'échauffer. Ensuite c'est un chemin forestier assez plat ou descendant dans des paysages d'une beauté sauvage remarquable. Suit un large chemin poussiéreux et descendant jusqu'à Sauclières. Arrivé en bas je m'installe sur un talus pour déguster mes sandwiches et là surprise: 3 VTTistes arrivent sur mes traces, ce sont des creusois qui ont fait le même parcours que le mien mais assistés par un véhicule suiveur, ils ont un jour d'avance sur moi. On discute le coup, photos et chacun repart, on se reverra plus loin. C'est ensuite, après une longue montée en sentiers, l'arrivée sur le plateau du Larzac. Grandes traversées d'espaces rocailleux puis 7km de route (dommage) pour arriver à La Couvertoirade. A l'entrée du village, crevaison, je remplace la chambre et me dirige dans le village très touristique où je dévore un repas de crêpes, sachant que le gite que j'ai réservé par tel ce matin ne fait pas le repas. Je passe un bon moment à discuter avec 2 commerçants qui attendent le touriste puis je reprends les sentiers du Larzac jusqu'à La Vernède, village en ruines où subsiste une ferme qui gère le gite. L'accueil est froid, j'ai vraiment l'impression de gêner, peut-être aurais-je dû venir à cheval car ici tout est prévu pour çà. Je demande à visiter la bergerie, on me réponds sur un ton embarrassé qu'il n'y a pas de moutons, qu'ils sont tous dans les champs, alors que je les entends bêler à l'intérieur! Bref, pas de communication possible! Le gite, lui, est confortable.

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Là haut c'est l'Aigoual...

 


Ici c'est l'Aigoual!

 

 

C'est encore loin Dourbies?

 

 

...tais toi et pédales!

Ambiance cool , crèpes-cidre en musique à La Couvertoirade

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